Chers amis,
Nous prenons, jour après jour, les mesures qui permettront aux familles, aux personnes isolées, aux soignants d'affronter une situation douloureuse à tant d'égards.
Nous n'oublions pas les hommes et les femmes qui occupent leurs postes de travail pour que les besoins quotidiens de tous soient satisfaits.
Nous prenons conscience de tous les gestes qui nous apparaissent habituellement comme des dus ou des droits. Ils sont, en fait, autant de liens dont nous mesurons aujourd'hui la valeur. Puissions-nous ne plus jamais l'oublier !
Je redis ma gratitude à tous les membres de notre Eglise locale pour l'investissement original consenti en cette période hors normes.
Les réseaux sociaux permettent de garder des contacts et de poursuivre notre mission.
Cette possibilité est particulièrement précieuse dans l'accompagnement des familles en deuil.
Merci de continuer à faire le maximum pour apaiser des cœurs doublement meurtris.
Cette année, beaucoup de fidèles et des pasteurs eux-mêmes vivront de façon large, une forme de pénitence et de pardon qui appartient à la tradition de l'Eglise, mais qui est, finalement peu connue.
Elle est occasionnellement vécue, au cas par cas, au gré des circonstances, notamment à l'approche de la mort quand le contact avec un prêtre est impossible.
Je vous transmets, aujourd'hui, deux documents.
L'un nous rappelle quelques données relatives à la célébration du sacrement de la pénitence et de la réconciliation. Il nous fait faire un peu de révisions ! Il est réservé aux ministres ordonnés.
L'autre explicite et met en œuvre les récentes dispositions prises par la Congrégation pour le culte divin en cette période de confinement généralisé. Il est à destination de tous les fidèles.
Il sera mis en ligne sur le site diocésain, mais il est heureux que vous puissiez le faire parvenir à des fidèles dont les noms figurent sur vos carnets d'adresses.
Pour la semaine sainte, le service diocésain de la catéchèse proposera une célébration du pardon en vivre en famille.
Je vous remercie d'avoir relayé l'appel des Evêques de France à faire sonner les cloches, hier soir.
A Arras et, en d'autres lieux certainement, nous avons vécu un grand moment de gravité et d'espérance.
Je vous assure de ma prière.
+ Jean-Paul JAEGER